OpéraSPORT SS26 : La sérénité de Séoul rencontre le cool de Copenhague
- Camz
- 12 août
- 4 min de lecture
Il y a les collections qui chuchotent, et puis il y a celles qui vous murmurent doucement à l’oreille tout en vous tendant une veste en cuir vegan brodée d’hibiscus. La collection Printemps/Été 2026 d’OpéraSPORT appartient clairement à la deuxième catégorie, calme en apparence, mais avec cette assurance tranquille de ceux qui savent qu’ils ont réussi leur coup.
Les fondatrices, Stephanie Gundelach et Awa Malina Stelter, sont parties à Séoul et, manifestement, elles sont revenues avec bien plus qu’un simple décalage horaire. Elles ont rapporté une poignée de contrastes : temples sereins et gratte-ciel audacieux, couchers de soleil pastel sur des rues animées, et cette modernité douce qui donne envie de renvoyer toute sa garde-robe noire d’hiver au placard.at makes you want to cancel your entire dark winter wardrobe.

La palette : Une lettre d’amour pastel à Séoul
Imaginez Séoul avec un filtre Instagram réglé sur “rêverie” : vert sauge, jaune beurre, bleu tendre, rose poudré, blanc net, et ce vert pastel signature qui a l’air d’avoir été pensé exprès pour être pris en photo en terrasse de café.Et puis, il y a l’imprimé hibiscus sur mesure : fleur nationale de la Corée, repensée avec juste assez de mordant pour que vous oubliiez que votre fond d’écran est encore aux fleurs de cerisier de l’année dernière. Il flotte dans la collection comme un parfum signature : subtil, mais toujours remarqué.

Les pièces : Grâce architecturale avec un clin d’œil floral
Les robes
Les robes sculpturales mènent la danse. Fluides mais avec de la tenue, des matières souples qui savent garder leurs lignes. Certaines se présentent en dentelle fleurie 3D transparente, le genre de pièces qui pourraient aussi bien être exposées dans une galerie que portées à un cocktail. Ce sont des créations à l’effort sans effort : on dirait qu’elles se portent naturellement, mais chaque pli a été pensé au millimètre.
Quelqu’un au premier rang chuchote : “C’est un peu hanbok, mais version Copenhague,” et l’équipe presse essaie de ne pas sourire trop fort.
Somewhere in the front row, a guest whispers, “It’s giving hanbok, but make it Copenhagen,” and the PR team tries not to smile too obviously.
Les ensembles tailleurs
Les ensembles ici sont architecturaux sans être froids : des lignes nettes adoucies par des pastels soyeux. Des vestes capables de passer du conseil d’administration à une galerie d’art. Parfaites pour celles et ceux qui veulent dire : “Oui, je suis important·e,” mais aussi, “Oui, je peux prendre un Negroni à 14h.”
Le moment cuir vegan
Arrive la veste en cuir vegan brodée d’hibiscus. Affirmée, oui, mais à la scandinave : c’est la veste équivalente à un sourcil légèrement levé. La broderie est fine, florale sans être guindée, et portée avec un pantalon minimaliste, elle mérite sa double page dans un magazine.

Le trenchcoat ultime
Certains trenchs vous protègent juste de la pluie. Celui-ci vous rend inoubliable. Fleurs d’hibiscus 3D, broderies florales, et imprimé intégral hibiscus : OpéraSPORT n’a pas simplement flirté avec le motif, ils ont dit “oui” pour la vie. C’est le manteau à enfiler quand on veut que des inconnus demandent : “Pardon, mais il vient d’où ?”

Les hanboks revisités
Les silhouettes traditionnelles du hanbok coréen sont ici dépouillées, filtrées par le minimalisme OpéraSPORT. Résultat : une nostalgie raffinée, comme le souvenir d’une fête à laquelle on n’a pas vraiment assisté… mais qu’on aurait aimé vivre.
Dentelle et styles seamless
Les nouvelles pièces sans couture se parent de textures délicates en dentelle. Ce sont les vêtements “je me suis réveillé·e comme ça” de la collection, sauf qu’évidemment, non, quelqu’un a passé des heures à perfectionner la coupe.

Le décor : Une rêverie au bord de la piscine
Le défilé se tient à Frederiksberg Badene, ancienne piscine emblématique de Copenhague, choisie pour refléter l’énergie sereine de la collection. Petit détail poétique : la piscine de l’hôtel des fondatrices à Séoul offrait une vue similaire, qui s’est glissée dans l’inspiration.C’est une mise en scène qui dit : Oui, on pense aux détails, même à ceux que vous ne saurez pas nommer.

Casting et beauté : Des visages vrais, une lumière vraie
Fidèle à son ADN, OpéraSPORT réunit street-cast, jeunes talents et visages établis. Ils défilent plus comme des personnalités que comme des mannequins interchangeables.Coiffures signées Hanna Ramirez (avec Iles Formula), faussement simples mais impeccables. Maquillage par Miild, qui mise sur une peau rosée et lumineuse comme si les mannequins sortaient d’une maison de thé à Séoul pour marcher directement dans la lumière de Copenhague.
La matière : Éthique et esthétique
Chaque pièce est réalisée en matières recyclées ou biologiques. OpéraSPORT ne se contente pas de faire du durable : ils le font briller sous les spots. Intemporalité et polyvalence restent la règle : des pièces qui traversent saisons et occasions sans perdre en pertinence.

Impression finale
OpéraSPORT SS26 n’est pas une collection bruyante, mais elle parle couramment. Elle équilibre tradition et innovation, douceur et structure, Séoul et Copenhague.C’est la garde-robe de quelqu’un qui voyage léger, s’habille bien, et sait qu’un bon trench peut vous ouvrir toutes les bonnes conversations.
